Trois médailles canadiennes sur les tatamis des Jeux panaméricains
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29 December 2020Montréal, 26 août 2015 – Après ses médailles d’argent et de bronze respectivement obtenues aux Mondiaux juniors de 2013 et 2014, la judoka canadienne Catherine Beauchemin-Pinard est passée bien près d’ajouter une médaille à sa collection, mercredi, aux Championnats du monde seniors qui sont tenus à Astana, au Kazakhstan. L’athlète qui évolue chez les moins de 57 kg s’est inclinée en prolongation dans son duel pour l’obtention de la médaille de bronze pour finalement conclure la compétition au cinquième échelon.
« Catherine a offert l’une des meilleures performances de l’histoire du judo féminin canadien en terminant cinquième après de superbes victoires. Elle a démontré aujourd’hui qu’elle avait sa place au sein de l’élite mondiale, ce qui est de bon augure à moins d’un an des Jeux olympiques de Rio », a mentionné l’entraîneur-chef de l’équipe nationale Nicolas Gill.
« D’un côté, je suis vraiment contente, cinquième aux Mondiaux, c’est une performance extraordinaire avec le calibre qu’il y avait dans ma catégorie, a affirmé la principale intéressée. Mais en même temps, j’étais si près d’une médaille… C’est une journée qui a si bien commencé, mais qui ne s’est pas terminée comme je l’aurais espéré. »
En lice pour une médaille de bronze, Beauchemin-Pinard, onzième au classement mondial, et la Mongole Sumiya Dorjsuren, troisième, se sont fait une lutte serrée.
« C’est la première fois que je me battais contre elle, mais nous avions pu l’observer alors nous avons développé une stratégie pour que je sois capable de la contrôler dans ses attaques dangereuses », a raconté Beauchemin-Pinard.
Si aucune des deux athlètes n’avait encore réussi à marquer avec moins d’une minute à faire au combat, c’est la Québécoise qui avait pourtant l’avantage puisqu’elle n’avait qu’un shido à sa fiche alors que son adversaire en avait deux.
Beauchemin-Pinard a cependant ensuite reçu une pénalité et les deux athlètes ont dû poursuivre la confrontation en prolongation. Après 1 minute 42 secondes en temps supplémentaire, la Québécoise a à nouveau été pénalisée, cédant du même coup la victoire à Dorjsuren.
« J’ai attaqué un peu moins qu’elle alors j’ai reçu une pénalité pour passivité », a expliqué la représentante du pays.
Le parcours de l’athlète de Saint-Hubert avait précédemment croisé, en demi-finale, celui de la numéro un mondiale, Corina Caprioriu, de la Roumanie. Beauchemin-Pinard a dû s’avouer vaincue, tirant de l’arrière par un waza-ari au terme des quatre minutes de l’affrontement.
« C’est un peu ma bête noire, a admis la judoka canadienne. Ça fait quelques fois que je me mesure à elle sans trouver de solution pour l’emporter. Je devrai continuer d’y travailler. »
Dans les rondes précédentes, la judoka de 21 ans s’était départie de quatre adversaires en quatre duels.
« Je suis contente de ces quatre victoires. Il n’y en a pas eu de facile! »
La Française Hélène Receveaux, 13e au monde, a été la première à goûter à la médecine de la Québécoise qui a poursuivi son chemin en s’adjugeant de la championne du monde de 2013 et actuelle quatrième au monde, Rafaela Silva, du Brésil. L’Allemande Viola Waechter, 20e, et l’Américaine Marti Malloy, 5e, n’ont pas non plus résisté à Beauchemin-Pinard.
Si le processus de qualification pour les Jeux olympiques de Rio n’est pas terminé, Catherine Beauchemin-Pinard a augmenté ses chances d’avoir un billet à son nom grâce à sa cinquième place. « Ça démontre que je mérite ma place à Rio », a-t-elle souligné.
Cette performance a également un effet sur la confiance de la judoka. « J’ai prouvé aujourd’hui que je suis une adversaire de taille et que je peux battre tout le monde. Il suffira de tout mettre en place pour réussir une telle performance au bon moment », a-t-elle conclu.
Toujours mercredi, mais du côté masculin, Arthur Margelidon, 27e au classement mondial, a été stoppé en troisième ronde des moins de 73 kg par le deuxième au monde, l’Israélien Sagi Muki.
Le Montréalais avait connu du succès à ses deux premiers combats en signant des victoires par ippon sur le Palestinien Wesan Abu Rmilah, 312e, et le Suédois Tommy Macias, 60e.
Dans la même catégorie, Étienne Briand, 38e, a quant à lui subi l’élimination au deuxième tour. Détenteur d’un laissez-passer en première ronde, l’athlète de Sept-Îles s’est fait montrer la porte de sortie par le Brésilien Marcelo Contini, 40e.
Jeudi, ce sera au tour de Stéfanie Tremblay (-63 kg) et Antoine Valois-Fortier (-81 kg) de fouler les tatamis des Championnats du monde.
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Rédigé par Sportcom pour Judo Canada
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