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7 September 2021Judo Nouveau-Brunswick peut compter sur la fougue de la jeunesse au sein de sa gouvernance alors qu’Andrew Vienneau en est devenu l’année dernière le plus jeune président de l’histoire des associations provinciales canadiennes, à l’âge de 21 ans. En prime, l’organisme des maritimes bénéficiera de l’abondant bagage dont jouit l’ancien athlète cumulant déjà plusieurs expériences enrichissantes.
Au moment d’être élu président, M. Vienneau était déjà impliqué au conseil d’administration de Judo Nouveau-Brunswick en tant que trésorier. « C’était un rôle que j’étais fier d’occuper comme jeune judoka et qui m’a permis non seulement de développer mes compétences dans un rôle administratif, mais aussi d’avoir une perspective plus à jour du judo sur la scène nationale. »
Après s’être battu sur la scène canadienne, avoir participé aux Jeux de la Francophonie de 2017 et avoir passé une année au Centre national d’entraînement de Judo Canada à Montréal, il a troqué la compétition pour l’administration et s’est impliqué dans son coin de pays. Un virage jeunesse en termes de gouvernance provinciale plutôt inhabituel. « J’avais mentionné à plusieurs collègues que j’étais intéressé à me présenter comme président un jour. Quand l’opportunité s’est présentée, j’ai été mis en nomination et j’ai finalement été élu. »
Ce n’est pas par naïveté qu’il s’est retrouvé dans ce rôle, il est pleinement conscient des défis qui l’attendent. « Je crois qu’un grand avantage que j’ai au sein de Judo Nouveau-Brunswick est que je suis trop jeune pour avoir des ennuis avec d’autres membres. Je considère la majorité de nos entraîneurs et bénévoles comme des amis. Donc, je suis non seulement respecté grâce à mes expériences en tant qu’athlète et membre du conseil d’administration, mais je suis aussi aimé dans la province pour ma respectabilité et ma maturité. »
Un obstacle important s’est cependant dressé devant ses prédécesseurs. « Pour certains, il y a un sentiment de division dans notre province entre les communautés francophones, surtout au nord, et anglophones, surtout au sud, et c’est vrai que dans le passé, il y a eu des conflits liés à ce sentiment », admet Andrew Vienneau, qui entend aller au-delà cette dualité.
« Je suis bilingue et j’apprécie vraiment le fait que notre province le soit aussi. De plus, j’ai passé une grande partie de ma carrière d’athlète au sein de l’équipe provinciale, j’ai donc beaucoup voyagé à l’intérieur et à l’extérieur du Nouveau-Brunswick avec divers groupes de jeunes athlètes. J’ai développé plusieurs belles amitiés et affinités grâce à ces expériences. C’est donc naturel pour moi d’avoir la vision d’une province unifiée où les activités et opportunités sont équitables pour tous. »
Il souhaite par ailleurs faire partie des dirigeants provinciaux qui amèneront le judo au pays vers des performances encore inégalées. Son passage au Centre national d’entraînement de Judo Canada l’a bien préparé à cet autre défi selon lui. « J’y ai beaucoup appris au sujet du fonctionnement des autres organisations provinciales, grâce à mes coéquipiers au centre, ainsi que du fonctionnement et des philosophies que Judo Canada suit et désire implanter au sein des provinces et territoires. »
« Il faut simplement regarder les performances de l’équipe canadienne et le développement du judo dans le reste du pays, surtout dans l’Ouest, au cours des trois à cinq dernières années pour voir que les leaders de Judo Canada comprennent comment faire progresser notre sport quand on leur en donne la chance », constate Andrew Vienneau.
« Mes espoirs pour Judo Nouveau-Brunswick sont que nous nous alignions sur les lignes directrices que Judo Canada nous donne pour bien développer tous les aspects de notre sport chez nous. Finie la pensée de tout faire nous-même comme province unique. Il y a beaucoup de talent au Nouveau-Brunswick. Non seulement je le crois, mais je suis fier de l’affirmer! Nous occupons une belle place dans l’histoire du judo au pays pour une si petite province, mais il faut développer un système pour maximiser ce talent. Trop souvent, certains de nos athlètes sont près de connaître du succès, mais ne bénéficient pas du soutien nécessaire ou d’un chemin clair pour progresser. J’ai confiance dans le travail que Judo Canada fait pour optimiser le processus de développement et je veux coopérer avec ses dirigeants pour que le Nouveau-Brunswick en profite en créant un système durable pour notre province. »
Nicolas Gill, directeur général et directeur de la haute performance à Judo Canada, se réjouit bien évidemment de cette vision inclusive du développement qu’entretient Andrew Vienneau, avec l’objectif ultime que le Nouveau-Brunswick enrichisse encore davantage le grand livre de l’histoire du judo au pays.
« Andrew représente l’exemple parfait de ce que nous encourageons. Pour un judoka, la vie d’athlète n’est qu’une étape dans un cheminement qui peut durer une vie entière! Le judo a besoin de jeunes leaders, de nouveautés et de modèles qui sauront faire autrement, mais ensemble et de façon concertée. Si nous ramons tous dans le même sens et si nous avons les mêmes objectifs, le judo en sortira gagnant. Le judo et les jeunes qui s’y développent. »
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