Montréal, 29 mars 2024 – Médaillée de bronze il y a une semaine au Grand Chelem de Tbilissi, en Géorgie, Christa Deguchi était de retour sur le podium vendredi, cette fois avec la médaille d’or autour du cou chez les moins de 57 kg au Grand Chelem d’Antalya, en Turquie.

Photo IJF
Jessica Lima, Christa Deguchi, Maysa Pardayeva et Faiza Mokdar

Dans l’affrontement ultime de la journée, Deguchi était opposée à la Brésilienne Jessica Lima. Le duel s’est transporté en prolongation alors que les deux finalistes avaient toutes les deux reçu deux pénalités. La Canadienne a été la première à attaquer par la suite pour remporter les grands honneurs.

Il s’agit de sa deuxième victoire en Grand Chelem en 2024 et de la dixième de sa carrière.

« Christa et la Brésilienne se connaissent très bien, elles s’étaient d’ailleurs affrontées la semaine dernière. Christa est demeurée patiente pour tenir le coup en temps supplémentaire. Elle connait une super saison, sa rivalité avec Jessica Klimkait fait ressortir le meilleur des deux, c’est très positif », a indiqué l’entraîneur canadien Antoine Valois-Fortier.

Deguchi a également disputé un très long combat en tout début de journée face à l’Autrichienne Laura Kallinger, elle qui a finalement reçu une troisième pénalité après une minute de temps supplémentaire.

La Canadienne a ensuite vaincu Mariana Esteves, de la Guinée, la Sud-Coréenne Juhee Kim et la Française Faiza Mokdar afin d’obtenir son billet pour la finale.

« Ç’a super bien été en ronde préliminaire, même si le premier combat a été plus long que ce qu’elle aurait voulu. Elle a largement dominé son adversaire, le tableau ne reflète pas vraiment la façon dont s’est déroulé le combat. Elle a été convaincante par la suite pour se rendre en finale », a poursuivi l’entraîneur.

Médaillée d’argent la semaine dernière, Jessica Klimkait a de son côté fait l’impasse sur le Grand Chelem d’Antalya.

Kelly Deguchi était quant à elle en action chez les moins de 52 kg. Après une sortie plus difficile la semaine dernière à Tbilissi, l’Albertaine est revenue en force pour terminer au septième rang de sa catégorie, le même classement qu’elle avait obtenu à Bakou, en février.

Deguchi a profité d’un laissez-passer au premier tour avant de vaincre l’Argentine Sofia Fiora au tour suivant. Elle a ensuite poursuivi sa lancée avec une autre victoire face à la Mexicaine Paulina Martinez.

« Kelly a dominé sa première adversaire qu’elle a finalement battue aux pénalités et elle a été solide au sol par la suite contre la Mexicaine pour signer une autre victoire. Ç’a été un excellent début de journée pour elle », a raconté Valois-Fortier.

La quête de médaille d’or de l’athlète de 25 ans s’est toutefois arrêtée en quart de finale alors qu’elle a été vaincue par l’éventuelle médaillée d’or, la Japonaise Uta Abe.

Deguchi a subi une deuxième défaite au repêchage en s’inclinant devant l’Ouzbek Sita Kadamboeva après avoir reçu trois pénalités.

« Je pense qu’Uta Abe est, livre pour livre, la meilleure judoka au monde toutes catégories confondues. La commande était de taille. Kelly a perdu au repêchage ensuite, elle n’a peut-être pas été assez active dans les moments clés du combat, ça fait partie de l’apprentissage. Elle connait l’un des meilleurs débuts d’année, elle est sur une belle lancée », a conclu le pilote canadien.

Finalement, Julien Frascadore (-66 kg) a remporté son premier duel de la journée face au Letton Anthony De Angelis avant de baisser pavillon face à l’athlète international neutre Rufat Aleskerov au tour suivant.

Catherine Beauchemin-Pinard (-63 kg) sera en action samedi à Antalya, tout comme Arthur Margelidon (-73 kg) et François Gauthier-Drapeau (-81 kg).

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Rédigé par Sportcom pour Judo Canada

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