Six médailles, dont deux d’or pour le Canada à Lima
29 December 2020Championnats du monde vétérans de la IJF
29 December 2020Montréal, 18 juin 2019 – Près de 350 athlètes, 60 pays représentés, 50 télédiffusions nationales et plus de 200 en webdiffusion. Le Grand Prix de judo de Montréal qui sera présenté à l’aréna Maurice-Richard du 5 au 7 juillet aura assurément une saveur internationale, et pas seulement sur la planète judo.
Parmi les nations qui seront à surveiller, le Japon arrive évidemment en tête de liste. Pas seulement parce que le judo y est originaire, mais aussi parce le rêve olympique est encore plus attrayant pour les judokas japonais puisque leur pays accueillera le prochain tournoi olympique.
Le judo a beau être un sport qui a des champions et championnes issus des tous les continents, ceux et celles qui proviennent du pays du soleil levant ont toujours été des athlètes de haut niveau, peu importe les époques.
L’une des figures marquantes du judo japonais est l’illustre Kosei Inoue, celui-là même qui avait eu raison de Nicolas Gill en finale olympique des moins de 100 kg aux Jeux de Sydney, en 2000. Dix-neuf ans plus tard, M. Inoue sera à Montréal à titre d’entraîneur de l’équipe japonaise masculine. Et sa délégation ne sera pas là pour être de simples touristes.
« Le Grand Prix de Montréal sera une compétition de haut niveau et nous serons prêts pour cet important événement. L’objectif de l’équipe masculine sera d’obtenir les meilleurs résultats à Montréal afin de créer un élan pour les prochains Championnats du monde et les Jeux olympiques de Tokyo de 2020 », explique-t-il.
Même son de cloche du côté de son collègue Katsuyuki Masuchi qui dirige l’équipe nationale féminine.
« Le Grand Prix de Montréal est une des compétitions les plus importantes avant les Championnats du monde de 2019 et les Jeux olympiques de Tokyo. L’équipe féminine sera prête pour être à son plus haut niveau. L’équipe canadienne est toujours en grande forme et je constate que ses athlètes et entraîneurs travaillent en collaboration pour atteindre ses objectifs. Elle est une de nos plus fortes rivales. »
Le Japonais Soichi Hashimoto, champion du monde en 2017 chez les moins de 73 kg, sera notamment à surveiller dans la métropole. Parmi les autres têtes d’affiche, il y aura la Brésilienne Sarah Menezes, médaillée d’or olympique en 2012 du côté des moins de 52 kg, l’Argentine Paula Pareto, championne olympique des Jeux de 2016 dans la catégories des moins de 48 kg, ainsi que l’Allemand Alexander Wieczerzak, champion mondial en 2017 chez les moins de 81 kg.
Au-delà des résultats, le Grand Prix de judo de Montréal permettra aussi à ce sport de rayonner à l’extérieur de l’Asie et de l’Europe où il est solidement implanté comme l’indique Marius Vizer, président de l’IJF (Fédération internationale de judo).
« Nous avons très hâte de présenter le circuit mondial de l’IJF au Canada dans le cadre de la première édition du Grand Prix de Montréal. C’est une formidable occasion de développer encore plus le judo au Canada et dans les Amériques. Je suis heureux d’annoncer que le Canada sera aussi candidat à l’organisation des Championnats du monde cadets de 2021. C’est donc un bon moment pour le judo canadien ! »
Qu’ils soient Canadiens, Japonais, Européens, Américains, Africains, Asiatiques ils seront tous à Montréal pour le même objectif : se dépasser et rendre fière leur nation.
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Rédigé par Sportcom pour Judo Canada
Informations :
Patrick Esparbès
Directeur général adjoint
Judo Canada
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