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Le judo, le sport de toute la vie de Louis Graveline
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Dimanche dernier, en marge des Championnats canadiens ouverts, Judo Canada tenait son gala annuel des prix et reconnaissances pour 2021-2022. Louis Graveline et Roger Tremblay ont d’ailleurs été les grandes vedettes de cette soirée qui vise à reconnaître la contribution des bénévoles et des athlètes de tous les niveaux qui répondent à la norme d’excellence en matière d’engagement envers le judo et qui sont essentiels au développement de même qu’à l’avancement du sport au Canada.
Ayant débuté le sport au début des années 1960 après l’insistance d’Harold Bienvenue, qui deviendra plus tard son mentor, Louis Graveline est toujours présent dans le monde du judo près de 60 ans plus tard. D’athlète à arbitre, en passant par le rôle d’entraîneur, ce passionné de judo a formé au cours de sa carrière près de 80 athlètes qui sont devenus ceinture noire à Saint-Hyacinthe et à Beloeil.
Aujourd’hui directeur technique du club de Saint-Hyacinthe, M. Graveline a également arbitré plusieurs compétitions d’envergure comme les Championnats du monde juniors de 1995 et les mondiaux seniors de 1999, deux autres faits d’armes qui ont démontrent sa contribution à l’avancement du judo au Canada tout au long de sa carrière.
Pour sa part, Roger Tremblay s’est vu intronisé au Temple de la Renommée de Judo Canada en tant que bâtisseur.
Celui qui est à la tête du Club Judokas Jonquière, récipiendaire du club de l’année grâce à ses 280 membres en date du 31 mars 2022, a formé 150 athlètes ceintures noires au cours de sa carrière. Plusieurs d’entre eux sont notamment devenus champions canadiens et deux ont même participé aux Jeux olympiques, soit Jean-Pierre Cantin et Antoine Bouchard.
M. Tremblay a aussi une feuille de route bien remplie avec les équipes nationales et provinciales, avec lesquelles il a évolué comme athlète, puis comme entraîneur adjoint et entraîneur-chef. Il a également été membre de plusieurs comités organisateurs de compétitions d’envergure, continuant sans cesse d’inspirer son entourage au cours de sa carrière.
« Deux grands judokas qui ont donné leur vie au judo ! Ils ont été de tous les combats et c’est grâce à leur travail acharné, à leur passion indéfectible et à leur implication sans limites que le développement du judo québécois et canadien est aujourd’hui ce qu’il est. Encore aujourd’hui, ils foulent les tatamis et continue de donner de précieux conseils à la jeune génération. Le judo leur a donné, mais ils ont redonné sans compter », a affirmé Patrick Esparbès, directeur général adjoint de Judo Canada.
Klimkait et ElNahas récompensés
Plusieurs autres prix ont été remis lors du gala annuel des prix et reconnaissances.L’Ontarienne Jessica Klimkait a remporté le titre de l’athlète féminine senior de l’année, notamment grâce à sa médaille de bronze récoltée aux Jeux olympiques de Tokyo l’été dernier. Son compatriote Shady ElNahas, lui aussi membre de la délégation canadienne aux derniers Jeux d’été, a raflé les honneurs chez les hommes.
Pour leur part, Charlize Isabelle Medilo (moins de 18 ans), John Jr Messé A Bessong (moins de 18 ans), Amélie Grenier (moins de 21 ans)et Nikola Petrovic (moins de 21 ans) ont été nommés athlètes par excellence dans leur catégorie respective après avoir remporté des titres nationaux durant la fin de semaine aux Championnats canadiens ouverts
Les autres récipiendaires de la soirée ont été :
Prix du bénévole de Shiai par excellence : Alan Sakai
Prix de contribution remarquable au conseil d’administration ou un comité national : Sandy Kent
Prix de contribution remarquable à l’arbitrage : Mohamad Reza Hassani
Prix du président : Donald Ferland
Prix de héros de Judo Canada : Mario Desforge
Remise de grades : Catherine Beauchemin-Pinard, Jessica Klimkait, Arthur Margelidon, et Priscilla Gagné
« Les nombreux prix et les honneurs remis cette fin de semaine sont le reflet d’un sport uni et en santé qui sait reconnaître l’apport et les efforts de tous. Nous espérons que cette édition 2022 saura redonner un souffle à notre communauté et aux jeunes qui en avait grandement besoin », a conclu Esparbès.