Médaillé de bronze, François Gauthier-Drapeau voit grand pour la suite de sa saison
25 October 2021François Gauthier-Drapeau continue de briller
7 November 2021Après un an et demi à rester sur la touche en raison de la pandémie, plusieurs Canadiens ont effectué leur retour à la compétition cette semaine à l’occasion des Championnats du monde de kata. Retour sur cette 12e édition de l’événement qui se déroulait à Lisbonne, au Portugal.
Shane Rooney et Xiao Kang Hu ont été les seuls représentants de l’unifolié à atteindre une finale au Portugal. Classés troisièmes de leur groupe à l’issue des qualifications, ils ont ensuite obtenu une note de 402,5 points pour prendre le sixième rang en Katame No Kata, épreuve remportée par les Japonais Ryuji Kabata et Toshiji Odate (428 points).
Un bon résultat sur la scène internationale pour le duo canadien qui souhaitait souligner son retour en grand. « Shane Rooney et Xiao Kang Hu espéraient une médaille, ils ont bien performé, mais ça reste les mondiaux et c’est une compétition très relevée. Sixièmes au monde, c’est très impressionnant », a mentionné le juge Mohamed Hassani au sujet de la prestation de Rooney et Kang Hu.
Également de cette épreuve, Kelly Palmer et Wesley Enns n’ont pas réussi à accéder à la finale. Ils ont obtenu 385 points lors des qualifications pour terminer sixièmes de leur groupe. Notons que les Albertains faisaient équipe pour une première fois après que Gord Okamura, ex-partenaire de Palmer, ait annoncé sa retraite sportive.
« C’est un duo unique. Au judo, la grandeur est importante, particulièrement au kata. Le partenaire de Kelly est beaucoup plus grand que lui et on ne voit pas ça souvent ! Pour une première compétition ensemble, ils étaient contents de leur résultat », a poursuivi Hassani.
De son côté, Erin Reim a participé à ses premiers Championnats du monde aux côtés de Marika Boileau. Cette dernière faisait ses débuts au niveau international après avoir multiplié les allers-retours entre Sept-Îles et Montréal pour s’entraîner en compagnie de sa coéquipière.
Même si elles ont été limitées dans leur préparation en raison de la distance qui les sépare, les Québécoises ont terminé 11es avec une note de 303,5 points, mardi, parmi un groupe fort expérimenté en Nage No Kata.
« Considérant les efforts qu’elles ont donnés et le peu d’occasions qu’elles ont en comparaison avec les autres équipes qui habitent la même ville, elles ont été très impressionnantes », a affirmé Mohamed Hassani.
Le Néerlandais Niels Neumann et son coéquipier Eric Faes ont remporté l’or de cette épreuve avec 415 points.
En Ju No Kata, le duo mère-fille formé de Danielle Ferland et de Meggie Aiko Lachaine songeaient à mettre la compétition de côté au cours des dernières années. Les deux ont finalement décidé de reprendre l’action après la longue pause causée par la pandémie et elles ont fini neuvièmes de leur groupe avec une récolte de 331 points.
Après que son partenaire ait annoncé sa retraite, Martin Vallières a pour sa part uni ses forces à celles de Mario Pageau en Kime No Kata. Les deux athlètes ont finalement obtenu 441 points, un cumulatif bon pour le sixième rang de leur groupe.
Tony Walby marque l’histoire
Paralympien des Jeux de Londres et de Rio, Tony Walby est devenu le premier judoka non-voyant à participer aux Championnats du monde de kata.
L’Ontarien a fait équipe avec Allyn Takahashi en Goshin Jutsu. Ensemble, ils ont cumulé 506 points et ont fini sixièmes de leur groupe. Un résultat insuffisant pour se rendre en finale, mais tout de même fort impressionnant.
« C’est une belle surprise ! Ç’a été une belle expérience pour lui, mais aussi pour nous tous. Le kata est une discipline très visuelle. De voir Tony performer, c’était très impressionnant. Le Canada doit être fier de lui. Il est un modèle pour tous et a démontré que c’était possible pour les athlètes non-voyants de pratiquer le kata », a affirmé Mohamed Hassani.
« Nous n’avons pas décroché de médaille, mais il y a eu de bons résultats sur lesquels bâtir », a-t-il conclu.