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13 September 2021Judo Ontario a vu ses efforts être récompensés cet été avec les résultats obtenus par Jessica Klimkait et Shady El Nahas aux Jeux olympiques de Tokyo. Loin de s’asseoir sur leurs lauriers, ses dirigeants ont embauché l’expérimenté entraîneur sud-coréen An Jeong-Hwan pour bonifier leur programme de haute performance, en plein essor depuis son implantation en 2012.
« Coach Hwan a un parcours impressionnant. De le voir mettre ainsi son expérience et toutes ses connaissances au profit de Judo Ontario, c’est assurément un grand atout pour notre organisation », mentionne James Millar, entraîneur-chef de l’Ontario.
Formé en Corée du Sud et au Japon dans sa jeunesse, M. Jeong-Hwan a connu une brillante carrière de judoka qui l’a mené jusque sur les podiums internationaux. Puis, il a amorcé son parcours d’entraîneur.
« J’ai beaucoup d’expérience en tant qu’entraîneur, notamment au Japon et en Corée du Sud. J’ai d’ailleurs pu entraîner des équipes olympiques (en Corée du Sud) et en Espagne », précise le maître en sciences de l’activité physique. « Je vais essayer de prendre les forces de toutes ces nations et de les réunir pour en faire une combinaison gagnante pour les athlètes ontariens. »
Deux raisons l’ont poussé à accepter le poste. « J’ai toujours voulu poursuivre ma carrière d’entraîneur à l’international. C’était donc une très belle offre de la part de Judo Ontario que je ne pouvais pas refuser. Aussi, ma femme est Canadienne et, après mon expérience auprès de l’équipe nationale de la Corée de Sud, je voulais vraiment avoir la chance d’entraîner au Canada. »
Nicolas Gill, directeur général et directeur de la haute performance à Judo Canada, est bien heureux d’avoir mis en contact l’entraîneur sud-coréen et Judo Ontario. « Les centres régionaux d’entraînement constituent un outil indispensable dans le cheminement des athlètes vers les plus hauts niveaux. Que le centre de Toronto puisse compter sur un entraîneur de la trempe d’An est inespéré. Il amène avec lui un bagage exceptionnel en tant qu’entraîneur, mais aussi comme athlète. Ça permettra aux jeunes judokas de l’Ontario d’espérer suivre les traces de Jessica et de Shady. »
En poste depuis l’été dernier, An Jeong-Hwan s’adapte à son nouvel environnement de travail, mais il constate déjà tout le potentiel des judokas ontariens, ce qui le motive grandement. « J’aimerais poursuivre le bon travail fait dans les dernières années et même aller plus loin en créant un programme encore plus intensif. Ce sera mon objectif en tant qu’entraîneur de la haute performance. »
« Je veux permettre aux athlètes de grandir dans l’entraînement et de maximiser leurs habiletés. Je veux les voir poursuivre leur route pour gagner des médailles canadiennes aux Championnats du monde et aux Jeux olympiques », fait savoir celui qui prône une approche axée sur la communication.
« Je suis un entraîneur qui travaille toujours fort pour de trouver des réponses pour ses judokas. Pour ce faire, je parle avec mes athlètes à propos de leurs lacunes et de leurs besoins. Aussi, je cherche toujours à m’améliorer et je continue à étudier pour progresser. »
Sur les traces de Klimkait et El Nahas
Le mandat d’An Jeong-Hwan sera de voir à ce que le programme de haute performance de l’Ontario poursuive sa progression en compagnie des autres membres de l’organisation. Un défi qui vise à permettre aux jeunes judokas de la province de suivre les traces de Jessica Klimkait, de Whitby, et de Shady El Nahas, de Toronto, respectivement médaillée de bronze et cinquième aux Jeux olympiques de Tokyo.
Les récents résultats obtenus par ces deux judokas sont une autre preuve que le programme ontarien est bien implanté et structuré. Ses responsables comptent maintenant récolter les fruits de leurs efforts.
« (Jessica et Shady) ont tous les deux offert des performances exceptionnelles dans les 18 derniers mois. Ça aura un impact majeur sur la prochaine génération, notamment au niveau de la participation des filles. Jessica s’est entraînée chez nous et les athlètes qui la suivront seront formées dans le même programme. Elle a démontré que si tu as du talent et une bonne éthique de travail, tu peux connaître du succès. C’est un beau parcours à promouvoir », résume James Millar.
Avec raison, l’entraîneur-chef de l’Ontario entrevoit l’avenir avec optimisme. « Ça regarde très bien pour notre programme. Ce n’est pas seulement Jessica et Shady qui brillent. D’autres jeunes athlètes ont eu de bons résultats et font la transition vers le centre national. On s’attend à ce que ça continue au cours des prochaines années. »
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