Salut, Francine !

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Toutes les histoires ont une fin, même les meilleures. Le 30 août prochain, Francine Latreille, coordinatrice des services aux membres et responsable de la comptabilité pour Judo Canada, entamera une retraite plus que méritée après 13 ans au sein de l’organisation. Et, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle aura laissé son empreinte de par son intégrité, sa polyvalence et, surtout, sa personnalité unique et attachante.

À la recherche d’un nouveau départ après des années à travailler dans un cabinet d’avocats, Mme Latreille s’est engagée dans les rangs de l’équipe de Judo Canada à l’automne 2009. Enjouée à l’idée de poursuivre sa carrière dans le sport, l’Ottavienne a rapidement saisi que les défis s’annonçaient nombreux.

« Pour moi, n’importe quoi allait être mieux que le droit ! J’avais un intérêt pour le sport, mais je n’avais absolument aucune idée dans quoi je m’embarquais et j’ai très vite compris qu’il fallait faire le ménage ! » lance-t-elle entre deux rires au bout du fil.

« Tous les documents étaient en papier et il n’y avait pas de système pour s’y retrouver, poursuit-elle. C’était éparpillé et il fallait absolument classer tout ça, en plus de créer un système en ligne pour que tout soit plus facile tant pour nous, que pour nos membres. »

Les innombrables heures, voire semaines passées à faire du rangement n’ont jamais refroidi les ardeurs de Mme Latreille qui, en raison de son efficacité et de son perfectionnisme, a aussitôt obtenu de nouvelles responsabilités dans les secteurs de l’organisation, dont le service aux membres et la comptabilité.

« Il y a eu d’énormes changements dans nos manières de procéder, mais aussi dans le personnel, explique-t-elle. On m’a lancée dans beaucoup de projets et j’apprenais au fur et à mesure pour aider ou faciliter les choses le plus possible. Finalement, on a réussi à arriver à un système fonctionnel et pratiquement tout en ligne. »

Une fédération revigorée

Les nombreux mouvements n’auront pas été vains et ils auront permis à la fédération d’enclencher une autre phase de son évolution, cette fois dans le but de la faire rayonner d’un bout à l’autre du pays. Une fois de plus, Francine Latreille s’est retrouvée au cœur de l’opération qui passait d’abord et avant tout par le service aux membres.

« Dans plusieurs provinces, les clubs ne savaient même pas qu’on existait et ils n’avaient aucune idée pourquoi j’appelais, raconte-t-elle. À un moment donné, il fallait être de plus en plus présents dans nos clubs pour se rapprocher de nos athlètes et pour continuer d’accroître notre membership. »

Pour ce faire, Mme Latreille s’est fait un devoir d’établir un contact avec tous les clubs au Canada, en plus de souligner les bons coups des judokas du pays, peu importe leur ampleur.

« Tous les accomplissements sont importants, du plus petit au plus grand, souligne-t-elle. Que ce soit une première ceinture pour un jeune qui vient de commencer ou une ceinture noire pour un athlète plus âgé, pour eux autres, c’est gros ! Il fallait défendre et mettre de l’avant nos athlètes de tous les niveaux et c’est ce qu’on a fait en célébrant toutes leurs victoires. »

Quelques années plus tard, force est d’admettre que le processus a fonctionné. Avec plus de 22 000 membres de même qu’une équipe de travail des plus qualifiées, Judo Canada est plus en santé que jamais et elle peut aspirer à encore plus.

« C’est une de mes plus grandes fiertés, confie Mme Latreille. Maintenant, je reçois des courriels de partout pour avoir de l’assistance de niveau national. On apporte des idées, on collabore avec toutes nos provinces et on augmente la participation partout. On est un livre ouvert et on traite tout le monde de la même manière. »

Bonne retraite !

Certes, Francine Latreille laissera un trou béant derrière elle chez Judo Canada. Ses connaissances, sa droiture et son esprit de collaboration auront été des atouts de taille pour la fédération qui perdra une alliée primordiale de son organisation.

« À la fin, j’étais une personne-ressource pour à peu près tout et je donnais un coup de pouce, peu importe la journée. Même si ça sonnait la fin de semaine, je répondais, parce que c’était important pour moi d’aider les gens. S’ils appellent, c’est parce qu’ils ont un besoin », exprime-t-elle, ajoutant l’importance de toujours faire preuve d’intégrité.

« On m’a accusée d’avoir créé un monstre, blague-t-elle. Pour moi, le service aux membres, c’est comme le service après-vente. Si tu achètes une voiture, qu’elle a des problèmes et qu’on ne t’aide pas, ça ne fonctionne pas. Il faut donner l’heure juste rapidement pour garder le lien de confiance et protéger notre intégrité. C’est pour ça que j’ai été aussi dévouée. »

C’est donc avec le sentiment du devoir accompli et des souvenirs impérissables que la dame de 63 ans se prépare pour une retraite qui s’annonce tout aussi occupée.

« J’ai vraiment adoré mon travail et mon plus beau souvenir sera d’avoir grandi en tant que personne au fil des ans. Je vais m’ennuyer, c’est certain, mais je vais savourer chaque moment au maximum. J’ai la santé et de belles opportunités de voyager, alors c’est le temps d’en profiter. Après tout, c’est ça la richesse ! » conclut-elle avec sagesse.

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